Sánchez lancera un programme de migration réglementée début 2025 pour amener les travailleurs africains en Espagne

Le gouvernement souhaite intégrer près d’un million d’immigrés réguliers à la sécurité sociale d’ici 2027-2028 ; environ 300 000 par an. L’économie en a besoin, expliquent-ils depuis la Moncloa. Pour ce faire, elle dispose d’un plan de régularisation des sans-papiers en Espagne. Approuvé un nouveau règlement sur l’immigration visant à « satisfaire les besoins de nos marché du travail et faire face au défi démographique. » Il s’agit de « la réforme la plus complète et la plus ambitieuse qui ait été menée depuis 13 ans », a déclaré le ministre des Migrations le 11 novembre. Elma Saïz.

Mais de nouveaux travailleurs étrangers vont également arriver massivement sur le marché du travail. Ce jeudi, le Président du Gouvernement a annoncé qu’il lancerait une programme de migration réglementée en provenance d’Afrique à partir du début de l’année prochaine.

« J’annonce qu’au prochain trimestre nous allons lancer un stratégie de mobilité de la main-d’œuvre qui cherche à établir un modèle de migration qui profite aux pays d’origine, aux migrants et aux habitants du pays de destination », a déclaré le président, Pedro Sánchez, lors de la présentation du Plan Afrique Espagne 2025-2028. « Créer des itinéraires légaux et sûrs qui renforcent les programmes de formation, notamment professionnels, dans les pays d’origine. »

Il s’agit, entre autres, de « former les travailleurs étrangers qui vont venir en Espagne dans leur pays d’origine », le tout « lié aux nouvelles réglementations en matière d’immigration et aux régularisations », abondent les sources gouvernementales.

Mauritanie, Sénégal et Gambie

Le Plan Afrique détaille plusieurs programmes migration circulaire (immigrés qui viennent, travaillent un certain temps et retournent dans leur pays d’origine) avec les pays voisins d’Afrique comme subsaharien Mauritanie, Sénégal et Gambie. Sánchez a présenté le plan à la Moncloa précisément avec le président de la République Islamique de la Mauritanie, Mohamed Cheik El Ghazouani. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest étaient également présents à l’événement (CEDEAO).

« L’action dans ce domaine doit être particulièrement sensible aux pays de transit qui, comme la Mauritanie ou le Maroc, sont confrontés à d’importants flux migratoires dus à la précarité économique ou à des conflits internes », lit-on dans le texte du Plan remis à la presse. « Les annonces importantes faites par l’Espagne et l’Union européenne en faveur de la Mauritanie pour faire face à la crise migratoire et des réfugiés en provenance du Mali sont un exemple de cette approche ».

Réunion sur les migrations

L’annonce intervient le jour même où le gouvernement rencontre le PP et les gouvernements des îles Canaries et de Ceuta pour réformer la loi sur l’immigration et convenir de la manière dont distribuer aux mineurs migrants non accompagné par les territoires.

« Nous allons écouter toutes les positions, avec la volonté du gouvernement espagnol d’avancer dans la modification de l’article 35 », a déclaré le ministre de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique, Ángel Víctor Torres, avant d’entrer dans la réunion, Europa Press rapports.

Le PP. Il assure toutefois qu’il restera ferme dans sa politique d’immigration. « Si le gouvernement veut conclure la réunion d’aujourd’hui avec un accord, il lui suffit tamponnez votre signature sous les signatures d’Alberto Núñez Feijóo et du président des Îles Canaries, Fernando Clavijo », dans le document que les partis populaires ont apporté, a déclaré le porte-parole des partis populaires au Congrès, Miguel Tellado, avant le début des négociations.