les clés de la nouvelle loi sur la mémoire démocratique de Catalogne

Retrait du Symboles franquistes dans toute la Catalogne deux ansévénements de commémoration de la République la 14 avril, sanctions contre la glorification de la dictature et l’inclusion d’une formation à la mémoire démocratique du enseignement primaire. Tels sont les principaux développements que le nouveau loi sur la mémoire démocratique que le Gouvernement de la Generalitat a approuvé ce mardi pour le porter au Parlement avant la fin de l’année, où la dernière législature était déjà sur le point d’être approuvée.

En fait, c’est l’une des lois héritées du mandat de Père Aragonès que le président Salvador Illa il a promis de se rétablir dans le pacte d’investiture qu’il a scellé avec ERC. Il a commencé à être inventé au cours de la phase de Ester Capella En tant que ministre de la Justice, elle a développé avec Lourdes Ciuro devant et je l’ai fini Gemma Ubasartqui est celui qui l’a présenté publiquement en mars 2023. Le texte a été adopté au Parlement, mais a fini par échouer lors de la convocation des élections il y a neuf mois.

Maintenant, avec Ramón Espadaler A la tête du département, la norme est récupérée sans toucher une seule virgule pour accélérer son approbation. Pivote sur les principes de « vérité, justice, réparation et garanties de non-répétition » et coexistera avec l’État qui a été approuvé en 2022. Il a été demandé maximiser les compétences que la Generalitat dispose et élargit des préceptes que la loi espagnole n’inclut pas, ainsi qu’en regroupant la loi du mémorial démocratique de 2007, la loi des tombes de 2009 et la loi de réparation pour les victimes du régime franquiste de 2017. Bien que la norme ne servira pas, par exemple, à réclamer le transfert du Par le commissariat de Laietana le transformer en un espace de mémoire – un pouls que la Generalitat entretient avec la Moncloa depuis des années et qu’Illa s’est engagé à continuer à mener – implique de nouveaux développements qui ne seront pas exempts de controverses politiques. Vous trouverez ci-dessous les principales clés.

La nouvelle loi propose pour la première fois la suppression de tous les symboles franquistes des espaces publics en seulement deux ans. Cela nous obligera à mettre à jour le recensement de la symbologie, qui comptait en 2010 environ 4 000. Cette mesure, qui comprendra des sanctions en cas de non-retrait, comprend le controversé Monument franquiste de Tortosaune affaire actuellement en cours. En effet, ERC a déjà annoncé que pour traiter d’urgence ce cas qu’il considère « particulièrement symbolique », il présenterait un amendement afin qu’il cesse d’être exposé dans un délai d’un an.

Une autre nouveauté est l’incorporation dans le droit des actes commémorant la République le 14 avril et la constitution du Assemblée de Catalogne le 7 novembre. Ils se joindront à la journée nationale à la mémoire des victimes de la guerre civile et de la répression de la dictature le 15 octobre et à la journée internationale de commémoration des victimes de la Shoah le 27 janvier.

La vocation du Gouvernement est d’inclure la mémoire démocratique dans les programmes de formation dès le enseignement primaire, ainsi qu’au collège, au lycée et en Formation Professionnelle, comme « renforcement des garanties de non-répétition ». Des outils pédagogiques et des formations seront proposés aux enseignants à cet effet. L’objectif est d’aller vers un « nouveau paradigme » dans les lois de la mémoire qui prend en compte le moment de changement de génération, de nombreuses personnes qui n’ont pas connu la guerre civile, la dictature, la transition ou les premières décennies de la démocratie. « Nous devons léguer la mémoire aux générations futures », a défendu Espadaler lundi.

La norme comprend des mesures contre la glorification du franquisme dans le but de prévenir et d’éviter les actions qui représentent un « discrédit, mépris ou humiliation » des victimes de la guerre civile ou de la dictature de Franco et prévoit des sanctions administratives pour ceux qui les promeuvent. Ces sanctions, qui peuvent atteindre 150 000 euros dans les cas considérés très grave -comme les dommages aux tombes-, peuvent être imposés à condition qu’il s’agisse de situations qui ne sont pas déjà couvertes par le code pénal, comme le cas de crime de haine. La fourchette pour les graves atteint 10 000 euros et pour les mineurs 2 000. Toutefois, des doutes subsistent quant à savoir si ces amendes pourraient être applicables à des actes que le l’extrême droite fait la fêtePar exemple, le Jour de Christophe Colomb le 12 octobre à Montjuïc ou au monument Colomb. S’il y a mépris des victimes, en principe, il devrait être possible d’intervenir.

La loi habilite la Generalitat à exercer le action populaire devant la justice dans le cadre de procédures pénales pour crimes contre l’humanité, crimes contre la vie et contre l’intégrité physique ou morale commis pendant la guerre civile ou la dictature de Franco. En plus de ne pas reconnaître le légitimité des tribunaux franquistes -le Parlement a déjà annulé les procès du régime franquiste en Catalogne en 2017-, le gouvernement d’Aragonès a exprimé l’année dernière sa volonté de « participer activement à la poursuite des infractions pénales ». Il l’a fait dans le cas du syndicaliste antifranquiste Carles Vallejoqui a déposé une plainte pour crimes contre l’humanité pour les tortures subies au commissariat de Via Laietana, plainte qui a jusqu’à présent été rejetée par la justice.

La nouvelle loi mémoire permet également de répondre aux esclavage et le colonialismeen pensant notamment à la « mémoire du diasporas et chez les Catalans d’origine étrangère. » L’objectif est d’éradiquer le racisme institutionnel et la discrimination fondée sur des motifs ethniques, raciaux ou culturels. À leur tour, les groupes considérés comme des victimes sont élargis, comme les enfants séparés de leur famille pour des raisons idéologiques, les Collectif LGTBI+les minorités ethniques, les personnes psychiatrisées pour s’être éloignées du modèle de « normalité » imposé par le pouvoir, celles qui ont subi la privation de liberté ou la torture pour leur opposition au régime ou les personnes touchées par des maladies évitables comme la polio.

Abonnez-vous pour continuer la lecture