DÉCLARATION DE REVENU 2024

Il Trésorerie avancées dans la rédaction d’un nouveau arrêté royal ce qui augmentera les obligations de déclaration à l’Agence fiscale auxquelles les entités financières doivent se conformer. En particulier, la réforme en cours de finalisation par le Trésor introduit un nouvelle déclaration annuelle qui doit être présentée par toutes les entités émettrices de cartes, qu’il s’agisse d’une banque, d’un grand magasin ou d’un réseau de stations-service. Ces entités doivent détailler le nombre total d’opérations et le montant annuel des abonnements, charges, recharges, retraits d’espèces et achats dans les établissements des cartes ayant la plus grande activité (avec des mouvements pour un total annuel de 25 000 euros ou plus). Et cela, pour tout type de carte : crédit, débit, prépayée ou portefeuille, cartes de paiement virtuelles ou pour des achats en ligne ou autres de toute dénomination et dans n’importe quelle devise.

Cette nouvelle déclaration doit être présentée pour la première fois en 2026sur les déplacements effectués en 2025. La déclaration doit identifier le titulaire de la carte (particulier ou entreprise), le nombre de prélèvements dans l’année et leur montant total, tant pour les achats que pour les retraits d’espècescomme l’indique le projet d’arrêté royal soumis à l’information publique au mois de décembre.

Lutte contre la fraude fiscale

Le projet d’arrêté royal doit servir à approuver la réglementation du nouvel impôt minimum global de 15% pour les groupes et les multinationales, dont la loi a été publiée au Journal officiel de l’État le 20 décembre. L’arrêté royal modifie également le réglementation de l’impôt sur le revenu des personnes physiquesainsi que les règlements de procédures de gestion et contrôle fiscaux. Il introduit également des changements dans une autre réglementation, celle qui réglemente le logiciel de facturation des entreprises.

Après avoir été soumis à l’information du public, le projet d’arrêté royal sera transmis au Conseil d’État, de délivrer son rapport obligatoire avant son approbation définitive par le Conseil des ministresce que le gouvernement entend faire dans les plus brefs délais.

Concernant les obligations d’information des entités financières, l’arrêté royal vise à adapter la réglementation de lutte contre la fraude fiscale avec la prévention de blanchiment d’argentcompte tenu de l’importance croissante des systèmes de paiement apportés par les nouveaux systèmes et médias électroniquesainsi que la fourniture de ces services par des agents basés dans d’autres pays.

Si le projet d’arrêté royal est mis en œuvre dans les termes proposés par le Gouvernement – en plus du relevé annuel des mouvements de cartes-, les entités financières devront informer le Trésor chaque mois de toutes les accusations portées par entrepreneurs ou professionnels indépendants via des cartes ou des mécanismes de paiement associés au téléphone mobile (tels que Bizum), quel que soit son montant.

Un paiement sur un terminal POS via mobile. / CAIXABANQUE

Le but de cette obligation est de poursuivre la encaissements et paiements en argent noir. Contrairement à l’obligation qui existe actuellement, dès l’entrée en vigueur du décret, la déclaration sur les collections des entrepreneurs et professionnels Ce ne sera plus annuel, mais mensuel. De plus, toutes les charges doivent être déclarées, et pas seulement si le montant annuel net de ces charges dépasse 3 000 euros, comme c’est le cas actuellement. Donc, Le plafond annuel de 3 000 euros va disparaître si l’arrêté royal est approuvé dans les conditions proposées par le Trésor.

Cette obligation d’information couvrira « les cartes prépayées, les cartes de paiement virtuelles ou pour les achats en ligne, ou les cartes de toute dénomination, ainsi que les paiements associés à un numéro de téléphone portable », selon le projet d’arrêté royal. En outre, l’obligation affectera non seulement les entités bancaires ou de crédit, mais s’étend aux entités de paiement (comme American Express, Diners Club, Money Exchange, Solred ou Prosegur Payment Services, entre autres) et la monnaie électroniqueainsi que les entités de tous types situées dans d’autres États membres de l’UE ou dans pays tiers et qui opèrent en Espagne par le biais de succursales ou sous le régime de la libre prestation de services.

La déclaration doit contenir l’identification complète des hommes d’affaires ou professionnels établis en Espagne, le montant mensuel facturé (en distinguant les prélèvements par carte ou via téléphone portable) et les comptes bancaires ou de paiement sur lesquels les prélèvements sont saisis.

Le projet d’arrêté royal réforme également l’obligation actuelle des établissements de crédit de déclarer une fois par an les comptes ouverts. Selon le texte proposé par le Trésor, cette déclaration, au lieu d’être annuel, il deviendra mensuel.

L’obligation s’étend à toutes sortes de comptes, « bancaires et non bancaires » (comptes courants, d’épargne, à terme, de crédit « et tous autres comptes quelle que soit la nature ou la dénomination qu’ils adoptent, même s’il n’y a pas de rémunération, de retenue ou d’acompte ») et entités (y compris les établissements de paiement et de monnaie électronique, ainsi que les succursales sur le territoire espagnol d’entités d’autres États de l’UE ou de pays tiers), affectant, dans tous les cas, celles formalisées dans des signatures telles que PayPal, Revolut ou d’autres sites électroniques largement utilisés.

Le Trésor souligne que l’identification des comptes doit inclure les vrais propriétairesainsi que le pays de résidence et le date de naissance pour les personnes physiques. Outre le solde des comptes au 31 décembre et le solde moyen correspondant au dernier trimestre (information qui ne doit figurer que dans le relevé mensuel de décembre), les informations du dernier mois de l’année comprendront également le montants totaux des charges et des crédits de l’exercice.

L’obligation actuelle d’informer le Trésor, sur une base annuelle, des prêts et crédits (pour des montants supérieurs à 6 000 euros) et les mouvements de trésorerie (de plus de 3 000 euros), est également sujet à modification dans le projet d’arrêté royal présenté par le Trésor. Cette déclaration restera annuelle, mais, comme pour le reste des obligations d’information, sa présentation s’étend aux entités de paiement et entités de monnaie électronique et aux succursales sur le territoire espagnol de entités d’autres États de l’UE ou de pays tiers affectant, en tout cas, les mouvements via PayPal. Dans la nouvelle définition de cette déclaration annuelle, sont expressément mentionnés les « retraits ou dépôts d’espèces » (à partir de 3 000 euros).

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