Il avancée de la crise climatique menace de modifier de plus en plus le fonctionnement des courants marins : les grandes artères qui régulent le climat de toute la planète. La communauté scientifique met en garde depuis longtemps contre l’aggravation des « signes vitaux » du Grand Courant Atlantique (mieux connu sous le nom d’AMOC) et débat de son éventuel effondrement dans les décennies à venir et, en particulier, de son impact sur le climat de l’hémisphère nord. Aujourd’hui, une recherche menée par la Global University de Londres et publiée ce mercredi dans la revue « Nature » ajoute encore de l’huile sur le feu dans ce débat déjà houleux. Une nouvelle analyse révèle que le réchauffement climatique s’atténuerait également le Gulf Stream et que si cela continue, « cela pourrait affecter le climat de l’Europe et accélérer l’élévation du niveau de la mer dans l’hémisphère nord ».
L’enquête analyse un épisode s’est produit il y a plus de 20 000 ans en tirer des leçons clés pour le présent mais surtout pour l’avenir de notre planète. Les travaux, dirigés par des experts de la Global University of London, se sont concentrés sur analyser des fossiles de micro-organismes marins qui ont vécu pendant la dernière période glaciaire et qui nous permettent aujourd’hui, des dizaines de milliers d’années plus tard, de « voyager » dans le temps et de découvrir à quoi ressemblait la planète à une époque où la glace recouvrait une grande partie de l’hémisphère nord du ballon . Selon les scientifiques qui ont dirigé ces travaux, à cette époque le Gulf Stream C’était deux fois plus profond et deux fois plus rapide. concernant le présent. Probablement à cause de l’intensité des vents.
Les experts suggèrent qu’un affaiblissement de ce courant pourrait provoquer une élévation du niveau de la mer dans l’hémisphère Nord.
Cette information, bien qu’a priori puisse paraître quelque peu lointaine et abstraite, pourrait s’avérer déterminante face à comprendre comment l’avancée de la crise climatique et le réchauffement climatique pourrait modifier le climat de la Terre. Surtout si l’on tient compte du fait que nous vivons désormais dans des conditions contraires à celles analysées dans cette étude. Il existe déjà des études qui, par exemple, parlent de la façon dont la crise climatique modifie la configuration des vents de la planète. Si cela continue, on pense que dans les décennies à venir, nous pourrions avoir des vents de plus en plus faibles dans la région d’où provient le Gulf Stream. Tout cela pourrait, d’une part, provoquer un affaiblissement de ce courant et, d’autre part, réduire sa profondeur. À partir de là, on ne sait pas encore exactement ce qui pourrait arriver, mais, comme le suggèrent les experts qui ont dirigé cette étude, il pourrait y avoir d’importantes modifications du climat européen ainsi qu’une élévation généralisée du niveau de la mer dans une grande partie de l’hémisphère nord.
Le fantôme d’une période glaciaire
Hay algunos trabajos, no exentos de discusión, que han sugerido que un eventual colapso de la gran corriente del Atlántico Norte, o de alguna de sus partes, podría provocar un enfriamiento de algunas zonas del continente europeo entre las que destacan, entre otras, la péninsule ibérique. Mais selon plusieurs experts interrogés par EL PERIÓDICO, rien n’indique que l’on se dirige vers une glaciation, loin de là. « Ce que nous avons pu voir, c’est un effet saisonnier avec des hivers extrêmement froids et Des étés caniculaires époustouflants » a expliqué Isabel Cacho, géologue et spécialiste paléoclimatique à l’Université de Barcelone (UB) dans une interview avec ce journal. En ce sens, l’expert a également soutenu que » dans des régions comme la Méditerranée, il pourrait également y avoir d’importantes modifications des régimes de précipitations et conduisent à des conditions plus arides et à davantage de sécheresses.
L’effondrement de ces grands courants océaniques pourrait entraîner des hivers extrêmement froids et des étés caniculaires en Europe.
La incertitude sur ce qui va se passer avec ces grands courants d’eau, ainsi que leur impact éventuel sur les températures et les précipitations qui atteignent des territoires comme l’Espagne, est encore élevé. C’est pourquoi la communauté scientifique accélère les recherches pour « prendre le pouls » de ce phénomène, suivre son évolution et comprendre ce qui pourrait arriver dans les décennies à venir en cas d’effondrement éventuel. Mais au-delà des débats techniques, les spécialistes rappellent que nous sommes face à « un risque réel et sérieux » et qu’il est urgent d’arrêter au plus vite les émissions de gaz à effet de serre pour éviter les futurs les plus catastrophiques dérive de ce phénomène.
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