Transfert du revenu minimum vital

La Generalitat commence déjà à travailler pour que les bureaux de la Servei d’Ocupació de Catalunya (SOC), où vous pouvez demander le Revenu de Citoyenneté Garanti (RGC), la prestation sociale gérée par le Gouvernement, sert également à demander le Revenu Minimum Vital (IMV). L’accord qu’ils ont signé ce mercredi conseiller de Drets Socials, Carles Campuzanoet la Ministre de l’Inclusion sociale, Elma Saiz, donne neuf mois pour que le transfert des compétences de ce service soit mis en œuvre et pour que le Gouvernement gère ce service de l’Etat. « L’idée est qu’en même temps, les gens peuvent demander les deux prestations en même temps », a expliqué Campuzano.

Le Servei d’Ocupació de Catalunya sera celui qui gérera à la fois l’IMV et le Revenu Garanti de Citoyenneté.

C’est une revendication historique des entités sociales et de la Generalitat. La nécessité de créer un guichet unique afin que les personnes sans revenus ou qui n’atteignent pas 600 euros par mois en Catalogne puissent prétendre à ces prestations sociales. Au jour d’aujourd’hui, seules 12 000 personnes reçoivent à la fois l’aide, selon les données fournies par le ministre Campuzano. C’est Seuls 3% de ceux qui bénéficient de cette aide bénéficient des deux prestations.

Jusqu’à présent, il y avait deux circuits. Celui de l’Etat, géré par le ministère, donnait accès au Revenu minimum vital. Elle était demandée auprès des caisses de la Sécurité Sociale et permettait de percevoir une pension de retraite. 600 euros par mois (pour une personne seule). Il est reçu par 241 000 Catalans, 34% de ceux qui vivent dans une extrême pauvreté, et le délai d’attente pour y accéder, selon le gouvernement, est de quatre mois et demi.

241 000 Catalans reçoivent l’IMV ; 154 000 bénéficient du RGC et seulement 3% bénéficient des deux prestations

Le circuit régional est une autre affaire. Ce sont les bureaux du Servei d’Ocupació de Catalunya ceux qui traitent les revenus accordés. Une aide qui atteint 154 000 Catalans, le 25% des personnes les plus pauvres. Le délai d’attente est de deux mois et l’aide est un peu plus élevée, donc 756 euros par mois, dans le cas d’une personne seule.

Après la signature de cet accord, ce sera le même SOC qui traitera les deux subventions. « Nous allons vers un guichet unique qui nous permet de remplir les deux candidatures », a expliqué Campuzano.

La ministre Elma Saiz a prévenu que les différents critères d’accès aux prestations ne seront pas uniformisés

Dans les semaines à venir, le gouvernement commencera à embaucher du personnel pour rendre ce transfert possible et créera également un commission de surveillance. Campuzano a prévenu que les responsables de l’application de ce nouveau système seront ceux qui composeront le prochain gouvernement de la Generalitat. « Même ainsi, nous nous mettons au travail pour que cela se concrétise le plus rapidement possible », a déclaré le conseiller.

La ministre de l’Inclusion, Elma Saiz, s’est montrée fière de cet accord mais a précisé que le critères d’accès aux avantages, qui diffèrent entre eux, Ils ne seront pas approuvés. « L’IMV dépend d’une loi de l’État », a-t-il déclaré.

Campuzano, pour sa part, a insisté sur la nécessité de modifier et d’élargir les critères d’octroi des prestations catalanes. « Il faut la rendre complémentaire des aides au logement, aux revenus du travail et renforcer la lutte contre la pauvreté des enfants. » Ces modifications auraient dû être incluses dans la loi catalane, mais la convocation des élections en Catalogne a éliminé ces travaux, que Campuzano considère comme « essentiels » pour que ce transfert de pouvoirs se réalise avec le maximum de garanties.

De son côté, la Taula du Tiers Secteur, qui représente 3.000 entités sociales en Catalogne, applaudit la mesure et demande qu’elle soit déployée dans les 100 premiers jours du nouvel exécutif catalan. « Il est essentiel d’améliorer l’accès à ces droits sociaux pour réduire l’extrême pauvreté qui est chronique depuis des années en Catalogne et qui touche 8,9% de la population. »