Les autorités françaises ont lancé une vaste opération policière pour tenter de retrouver les auteurs du meurtre de deux surveillants pénitentiaires, lors d’une attaque au cours de laquelle un détenu en cours de transfert a été libéré. Les arrêtés Il est connu pour La Mouche (La Mouche). Qui est cet individu ?
Le prisonnier libéré est Mohamed Amra, 30 ans, reconnu coupable de vol la semaine dernière. Selon France 3, Amra, surnommée La Mouche (La Mouche) et née à Rouen, dans le nord de la France. L’homme a été arrêté pour tentative de meurtre et condamné il y a seulement quatre jours à 18 mois de prison pour vol aggravé pour une douzaine de braquages dans des magasins de sport et d’électroménager.
D’autres médias, comme « Le Parisien », expliquent qu’il a été impliqué dans la tentative de meurtre d’un Français à Marbella (Espagne) le 18 juillet 2023. Il a par ailleurs commandité le meurtre alors qu’il était détenu à la prison de la Santé à Paris. Il est également accusé d’un homicide volontaire commis en 2022 près de Marseille, dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, a ajouté le parquet de Paris. Le dossier ouvert porte sur quatre chefs d’accusation, dont le premier (homicide et tentative de meurtre en bande organisée) implique déjà le possibilité d’emprisonnement à perpétuité.
Les événements de ce mardi se sont produits alors qu’Amra était en train d’être transféré au centre pénitentiaire d’Evreux après avoir été interrogé dans la matinée par les juges pour une tentative d’assassinat près de la ville de Rouen.
Le dispositif
Environ deux cents gendarmes, le groupe spécial d’intervention de la gendarmerie et plusieurs hélicoptères participent au dispositif lancé par le ministère de l’Intérieur.
« Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime et Que justice soit faite au nom des Français » a déclaré le président de la France, Emmanuel Macron.
L’attaque s’est produite vers 11h00 heure locale (09h00 GMT) à un péage autoroutier de la commune de Val-de-Reuil, près de la ville d’Evreux, à une heure au nord-ouest de Paris.
Quatre hommes armé à bord de deux véhicules Ils ont attaqué le convoi de deux camionnettes qui transportaient un détenu récemment reconnu coupable de vol et accusé d’homicide.
L’un des véhicules a bloqué le convoi et les quatre assaillants ont commencé à tirer avec des armes longues, dont la puissance de feu était bien supérieure aux pistolets portés par les agents.
Deux morts
Deux d’entre eux sont morts dans la fusillade et trois ont été blessés. deux extrêmement sérieuxtandis que le détenu et les agresseurs se sont enfuis à bord d’un véhicule, qui est apparu un peu plus tard incendié dans une zone voisine, ont rapporté les médias locaux.
Télévisions françaises Ils ont diffusé les images de l’agressiondans lequel on voit un véhicule noir profitant du péage pour percuter de plein fouet la camionnette qui conduisait le convoi.
Les quatre assaillants, vêtus de noir et cagoulés, sortent du véhicule, tirent à l’arme longue sur les gardiens de la prison et ouvrent la porte pour permettre au détenu de sortir.
D’autres images téléphoniques de personnes qui se trouvaient à proximité montrent les auteurs brandissant des armes de longue guerre.
« On a entendu des pétards et très vite on s’est rendu compte que c’était une fusillade, qu’ils étaient de vrais clichés« , a expliqué un témoin à la radio publique française, précisant qu’il y a eu « une vingtaine ou une trentaine de coups de feu ».
La opération de recherche approfondie Elle impliquait dans un premier temps la fermeture de plusieurs routes, dont l’autoroute A154, et la fouille de tous les véhicules.
L’événement a choqué la France, où les agressions en bandes organisées contre des fourgons blindés de transport de fonds étaient très courantes dans les années 70 et 80, mais ce type d’attaques était déjà tombé dans l’oubli.
La séance plénière de l’Assemblée nationale a observé une minute de silence et a débuté par une intervention du Premier ministre Gabriel Attal, qui a rendu hommage aux victimes de l’agression et déclaré à propos des assaillants : « Nous les rechercherons, nous les retrouverons et ils paieront. »
Le ministre français de l’Intérieur, Éric Dupond-Moretti, a réuni un groupe de crise et à la fin de la réunion, il a condamné l’attaque et rappelé que les dernières morts violentes dans le système pénitentiaire remontent à 1992.
L’instruction de cette affaire a été reprise par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, a annoncé le parquet de Paris dans un communiqué.