La France interdit à ses ministres d’utiliser WhatsApp, Telegram et Signal

France a interdit l’utilisation des applications de messagerie instantanée WhatsApp, Télégramme et signal aux ministres du pays et à leurs équipes, selon un document obtenu par le média national Le Point.

« Ces outils numériques ne sont pas exempts d’erreurs de sécurité et, par conséquent, ne peut pas garantir la sécurité des conversations et des informations partagées à travers elles », lit-on dans le communiqué interne, qui leur oppose leur veto à tous les deux. téléphones mobiles comme pour des ordinateurs.

Cet ordre, établi par le Premier ministre français Élisabeth néefixe au 8 décembre – vendredi de la semaine prochaine – la date limite pour que le gouvernement commence à utiliser l’application Oublié, créée par une startup française, qui « garantit la protection des données de ses utilisateurs grâce à un annuaire décentralisé et un cryptage de bout en bout des messages ». Le ministre français du Numérique, Jean-Noël Barrota assuré qu’il s’agissait du « système de messagerie le plus sécurisé au monde » et qu’il l’utilisait depuis juillet de l’année dernière.

Les ministres et leurs équipes pourront également communiquer avec Tchapun service de chat développé en 2019 par et pour les agents de l’administration publique.

Contrairement à WhatsApp, Telegram et Signal, Olvid et Tchap ont reçu la certification de sécurité du plus haut niveau de la part de l’ANSSI, l’agence de sécurité. sécurité informatique chargé de protéger les infrastructures critiques de l’État.

« Dangereusement trompeur »

Cette décision porte un coup dur à la réputation des applications concernées. Meredith Whittakerprésident de Signal et militant renommé en faveur de confidentialités’est dite alarmée par l’accusation de « défaillances sécuritaires » avancée comme justification par les autorités françaises.

« Cette affirmation n’est étayée par aucune preuve et est dangereusement trompeuse, surtout de la part du gouvernement », a-t-il expliqué dans un message sur X. « Si vous souhaitez utiliser un produit français, allez-y ! Mais ne diffusez pas de fausses informations dans le processus. »

Ce n’est pas la première restriction imposée par Paris. En mars dernier, l’Exécutif a décidé que ses fonctionnaires ne pouvaient plus utiliser TIC Tac, Netflix ou le jeu vidéo Candy Crush de leurs appareils de peur qu’ils puissent présenter des vulnérabilités qui réduiraient leur la cyber-sécurité.