« Jo mai mai », une série jeunesse lumineuse avec des drames, des thrillers et beaucoup de musique

Son titre est la chanson mythique de Jeanne Dausa, qui est précisément la mélodie principale, opportunément accélérée et interprétée par l’actrice Claudia Riera, le protagoniste de la série, un moniteur qui (regardez où) s’appelle Mai. Bien qu’il s’agisse en réalité du jeu Jo mai mai, typique des longues soirées dans les colonies de vacances. L’origine du titre de « Jo mai mai », la série jeunesse et famille diffusée simultanément, expliquée Ce lundi 22, quai 3 Cat et TV-3 (22h00), Il est désormais temps de connaître les ingrédients que rassemble la fiction, qui sont : l’aventure, le drame, la comédie et une touche de thriller qui captiveront le jeune public. De plus, comme il ne pourrait en être autrement, il s’agit d’un projet transmédia avec de la musique, du contenu numérique et un livre.

La série, une production de huit épisodes par Abacus et 3Cat, met en vedette un groupe de garçons et de filles qui participent à un camp d’été, parmi lesquels se trouvent des personnages qui reflètent très bien la génération Z : Éric (Jan Buxaderas)le bel homme et leader né ; Elia (Berta Rabascall) sa sœur, qui rêve de devenir actrice ; Oriol (Aleix Otem), romantique, amoureux et ouvertement gay ; Noor (La Imen)l’aspirant « influenceur » ; Yab (Joël Cojal)un jeune homme noir qui suscite les passions pour son physique ; Rita (Maria Morera), aussi intelligente qu’inadaptée; Sofia (Zoé Arnado)introverti et timide, et Billy (Bienne Rossell) le gars joyeux et positif du groupe, qui fait des tours de magie. Acteurs choisis parmi 400 candidats pour pouvoir jouer, chanter et danser.

Ils auront comme moniteur Mai (Claudia Riera, ‘Les del l’hòquei’, ‘Vis à vis : L’Oasis’, ‘L’internat : Las Cumbres’)une jeune fille folle et impulsive de 24 ans qui, après avoir rompu avec sa petite amie, a dû retourner travailler dans la maison de camp de ses parents, Eva (Mireia Aixalà) et Pere (Pere Ponce). Là, il rencontre un autre moniteur, David, un jeune homme positif et quelque peu innocentà qui le chanteur donne vie Miki Nuñez (« Eufòria »), artiste polyvalent qui, bien qu’il ait fait du théâtre, fait ici ses débuts dans une série de fiction

« Ils m’avaient proposé des choses, mais en tant que visage connu pour faire un ‘cameo’. Et je ne voulais pas être intrusif au travail », explique l' »ex-triumph », grand consommateur de jeunesse. auberges. « La maison du camp est un prétexte pour les personnages pour exprimer ce qui leur arrive. Et on peut sympathiser avec eux », affirme-t-il. « Riera adore son personnage. Elle est très drôle et ils m’ont permis de lui donner vie et improvisation. » « Les personnages nous ressemblent beaucoup et il y a là quelque chose de très pur », dit-il.

La tragédie

La fiction commence avec la disparition des huit adolescents et de leur moniteur au milieu de la forêt en excursion, avec pour conséquence le désespoir de leurs parents. Pendant que les équipes de secours les recherchent, l’action va remonter deux semaines dans le temps pour faire leur connaissance et découvrir leurs envies, leurs problématiques et leurs aspirations. Avec quels sujets tels que amitié, harcèlement, identité sexuelle, utilisation abusive des réseaux sociaux et santé mentale, parmi beaucoup d’autres. Également des aspects liés aux adultes, notamment à leurs parents.

« ‘Jo mai mai’ vient d’une série basque d’ETB, ‘Go!azen’, qui se déroule également dans une maison de camping et est musicale », explique Uri Garcia, l’un des réalisateurs et créateurs. Compte tenu des inévitables comparaisons avec « Merlí », il assure qu’il a sa propre personnalité. « En Catalogne, un camp est un univers reconnaissable et un lieu très lumineux où les choses se passent », souligne-t-il. « Je pense que ce mélange de séries légères, d’été et de drame fonctionne très bien. En plus, il a une couche musicale très présente, qui va surprendre », dit-il.

Musique reprise

Et la musique, dont le producteur s’occupe Marc Martinest un élément clé dans cette création de Uri Garcia et Marc Roma (avec Sergi Pomermayer et Mar Picó)réalisé par lui-même Garcia avec Román Parrado et Sílvia Queravec une bande sonore composée de 16 nouvelles versions de compositions catalanes des 30 dernières années, parmi lesquelles se trouvent des chansons d’artistes tels que Bad Gyal, Els Pets, Obrim Pas et Els Tyets, interprétés par les acteurs et qui répondent à un moment de la série. Ici, ces mélodies ont adopté de nouveaux registres et rythmes pour s’intégrer de manière organique dans le récit.

Ces chansons peuvent être entendues dans tous plateformes musicales et ils auront leur clip vidéo (disponible sur Youtube et 3Cat). De même, la série aura un monde parallèle dans réseaux sociaux et plateformes numériques, avec du contenu supplémentaire comme des interviews avec les acteurs, des chorégraphies et des « défis », visibles sur Instagram (@JomaiMai3Cat), avant, pendant et après la diffusion. Pour le terminer, je n’ai pas pu il manque un livre, écrit par Éric Moral, scénariste de la série, qui raconte la vie des personnages avant leur arrivée au camp.

Références en catalan

Tout cela sert à créer nouvelles références en catalan parmi les garçons, si dépourvus de personnages parlant cette langue : « Que ce soit en catalan est aussi un cadeau, car la langue est en danger d’extinction », prévient Riera. « Depuis quelques années, 3Cat essaie d’attirer ce jeune public qui n’est pas intéressé par les contenus audiovisuels en catalan. Des séries comme celle-ci les rapprochent des contenus en catalan qu’ils peuvent commenter dans cette langue », estime Núñez.

Concernant le fait que sa diffusion coïncide lundi avec un autre produit destiné au public jeune comme talent musical Roma, l’un des créateurs et réalisateurs de l’Opération Triomphe de Prime Video, minimise son importance : « Ceux qui aiment « OT » et « Jo mai mai » regarderont les deux. Je ne pense pas que le jour de la diffusion coïncide significatif pour une deuxième saison ». Et tout indique que ce camp ouvrira un autre été.