Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu aux accusations du Hamas qui lui reprochait de « contourner » un pacte de cessez-le-feu par ses exigences en assurant que les islamistes avaient exigé « 29 changements » à la proposition et n’avaient pas répondu « aux grandes lignes initiales », selon. une déclaration de son bureau. « La direction du Hamas empêche un accord », indique le texte, tandis qu' »Israël n’a modifié ni ajouté aucune condition au projet », contrairement à ce que lui reproche le groupe islamiste. Le Premier ministre a assuré qu’il maintenait ses principes « selon les grandes lignes » initiales de la proposition : maximiser le nombre d’otages vivants qui reviennent sur le territoire israélien, contrôler l’axe de Philadelphie (la bande de 14 kilomètres de long qui constitue la frontière entre Egypte et Gaza, que l’armée domine depuis plus d’un mois) et empêchent l’accès des miliciens islamistes au nord de la bande. Ce choc d’accusations survient après les déclarations d’une source sécuritaire égyptienne suite à la rencontre à Rome entre les médiateurs et la délégation israélienne, dirigée par le chef du renseignement étranger (Mosad), David Barnea.