CARLES PUIGDÉMONT | Puigdemont comparaît dans l'affaire Tsunami Démocratique après que les autorités françaises lui ont notifié son accusation

L'ancien président de la Generalitat et leader des Juntes, Carles Puigdemont, a officialisé ce mardi sa comparution dans l'affaire ouverte devant la Cour suprême pour les altercations survenues après les manifestations convoquées par la plateforme Tsunami Democràtic, après que ce lundi les autorités françaises lui ont notifié son inculpation pour crimes terroristes.

Dans un écrit auquel EL PERIÓDICO a eu accès, la défense de Puigdemont, réalisée par l'avocat Gonzalo Boyé, Il demande à l'instructrice de la procédure à la Cour suprême, Susana Polo, de lui communiquer l'ensemble du dossier et de lui donner un délai pour pouvoir également se prononcer sur l'application de la loi d'amnistie. Les autorités françaises lui ont remis les arrêtés émis jusqu'à présent, qui enregistrent l'ouverture du dossier et son accusation de différents crimes, dont le terrorisme.

Il se trouve que les actions des gendarmes ont coïncidé avec les propos de la présidente du parti d'extrême droite du Regroupement national, Marie Le Pen, qui a annoncé qu'elle ne permettrait pas à Puigdemont d'opérer sur le sol français avec une réclamation judiciaire espagnole. Puigdemont lui-même a répondu à ses propos via le réseau social X.

« Qu'en est-il de Marine Le Pen, qui a été la marionnette des franquistes de VOX, il m'a 'attrapé' précisément à Paris. Non seulement je vais revenir, mais je vais affronter toutes les tentatives d'application des lois franquistes qui empêchent la liberté de circulation des citoyens européens », a-t-il déclaré dans son récit.

Le juge d'instruction, Suzanne Polo, accordé un délai de 10 jours aux parties pour statuer sur son application dans l'affaire Tsunami Democràtic, le même délai que celui accordé par le juge du Tribunal national Manuel García Castellón concernant la secrétaire générale d'ERC, Marta Rovira, et le reste des accusés qui ne sont pas certifiés. La Deuxième Chambre et le juge Pablo Llarena ont, en revanche, accordé un délai de cinq jours pour déterminer s'ils devaient appliquer la loi une fois qu'elle serait entrée en vigueur.