Les pluies des dernières heures ont donné un répit aux campagnes et à ceux qui gèrent l’approvisionnement en eau. Encore un petit soulagement, mais c’est mieux que rien. Depuis jeudi dernier, le réservoir de La Baells (Berguedà), situé dans le bassin du Llobregat et l’une des zones dans lesquelles cette tempête a été la plus généreuse, a augmenté ses réserves à près de 49% de sa capacité, alors qu’il y a trois jours, avant le début de l’épisode, elles étaient à 42,5%. Dans le bassin du fleuve Ter, où les pluies ne se sont pas accumulées autant, le Réservoir Sau (Osona) Ce dimanche en milieu d’après-midi, il est à 23,43% de sa capacité, soit déjà plus d’un point de plus qu’avant l’arrivée de la pluie.
Dans ce graphique, vous pouvez voir plus en détail quelle est la situation du marécages des bassins internes catalansà 18h00 ce dimanche. Et comparez-les avec les réserves qui se trouvaient dans ces mêmes réservoirs le vendredi précédent.
En attendant qu’une nouvelle tempête finisse de se déployer dans les prochaines heures, les records du week-end parlent déjà de journées historiques. Ce n’est que dans la journée de vendredi que le Servei Meterològic de Catalunya (SMC-Meteocat) a confirmé qu’il était le jour le plus pluvieux de ces dernières années et, dans diverses parties de la Catalogne, depuis temporaire ‘Gloria’ les 21 et 22 janvier 2020. Ce jour-là à La Bisbal del Penedès 59,9 litres par mètre carré ont été collectés, et en Alinyà, dans l’Alt Urgellun total de 59,7 litres. Dans Guardiola de Berguedà 57,3 litres ont été enregistrés, faisant de vendredi le jour le plus pluvieux dans cette commune depuis le 10 mai 2020. Aux pluies de samedi, s’ajoutent des zones comme Massif du Garrafla région de Haut Penedès et aux points du Les Pré-Pyrénées ont dépassé ces jours-ci les 100 litresune pluie parfois accompagnée d’orage et, occasionnellement, de grêle.
La conséquence la plus directe de tout cela est que L’eau des barrages dans le bassin intérieur de la Catalogne a atteint 28,15% ce dimanche contre 19,60% il y a un an, lorsque le total stocké était de 136,13 hectomètres. Il y a quatre mois, le 27 juin, après les pluies printanières, les réserves avaient atteint 37,1 %. Très loin, en tout cas, de la moyenne de 64% enregistrée en moyenne sur les mois d’octobre depuis 2000.