Le petit nombre de personnes faisant l'objet d'une enquête pour la cause de Tsunami démocratique qui ont quitté l'Espagne. Après avoir appris ce mercredi que le leader d'Òmnium Oléguer Serra Il vit en Suisse depuis six mois, ce jeudi il a été annoncé que le journaliste s'était engagé dans le même chemin Jésus Rodríguez et l'écrivain Josep Campmajó. Avec son départ, sept des 12 personnes accusées de terrorisme sont désormais au nombre de sept qui ont établi leur résidence hors de l'État. Ils sont accusés d'avoir organisé et encouragé les protestations contre le jugement du « procés », dont le principal représentant était le blocus de l'aéroport El Prat.
Fin janvier, le député ERC Ruben Wagensberg Il a déjà annoncé qu'il s'était installé en Suisse, le même pays où réside depuis plus de six ans une autre des personnes inculpées dans cette affaire, le secrétaire général des Républicains. Marta Rovira. L'ancien président fait également l'objet d'une enquête dans cette même affaire. Carles Puigdemont, qui s'est désormais installé dans le sud de la France et affirme qu'il reviendra en Catalogne après les élections du 12 mai ; tandis qu'un autre de ceux nommés dans cette affaire, Joseph Cabani, est en Belgique ; et le banquier italien Nicola Flavio Giulio Flogia On ne sait pas où il se trouve, selon le juge.
Tout cela selon le juge du Tribunal National Manuel García Castellón accordé mardi aux prévenus non certifiés par le Tsunami démocratique un délai de 24 heures pour qu'ils puissent, par l'intermédiaire de leurs avocats, faire connaître « leurs adresses sans équivoque » où ils se trouvent afin d'être convoqués à témoigner.
Une situation dans laquelle se retrouvent toutes les personnes enquêtées sauf Puigdemont et Wagensberg, puisque tous deux ont le statut de personnes qualifiées pour leur siège au Parlement européen et au Parlement de Catalogne, respectivement. C'est pour cette raison que le juge de la Cour suprême Suzanne Polo leur a donné la possibilité de témoigner volontairement devant la Haute Cour par vidéoconférence. Pour les y obliger, il faudrait déposer une pétition. La date proposée est entre 17 et 21 juinaprès les deux dates électorales fixées au calendrier, celle catalane et celle européenne.
Dans le cadre de ces annonces, Òmnium a déployé ce matin une banderole géante à l'aéroport de Barcelone-El Prat avertissant les visiteurs qu' »en Espagne, manifester est du terrorisme ».