Un syndicat de police met en garde contre le « mécontentement » du personnel face à la surveillance statique devant le bâtiment effondré à Badalona

Le service de surveillance policière statique sur le pâté de maisons du Rue du Canigó à Badalonaaprès l'effondrement d'un immeuble le 6 février, « met à rude épreuve » le Garde urbainedénonce le Syndicat SIP-FEPOL. Ils préviennent que la situation est « critique », puisque ce service est assuré par des agents réguliers, ce qui, selon le syndicat de la police, signifie qu'il n'y a souvent pas un « nombre minimum de patrouilles » pour faire face aux incidents quotidiens. : « Nous ne comprenons pas que des troupes se consacrent à la garde d'un immeuble privé alors que la surveillance de nos bâtiments municipaux est désormais assurée par une entreprise privée », déplore le syndicat dans un communiqué.

Ils dénoncent également que le « service statique » devant l'immeuble effondré de la rue Canigó « est offert de manière précaire, avec des véhicules vétustes sans chauffage ou avec des agents incapables d'aller aux toilettes pendant des heures« . Pour toutes ces raisons, le SIP-FEPOL demande à la municipalité une « nouvelle approche » du service: « Nous pensons que La police régionale devrait exercer ces pouvoirs, qui leur appartiennent », affirment-ils.

Fontaines de la Mairie de Badalonainterrogé à ce sujet par LE JOURNAL, ne sont pas d'accord avec le diagnostic du syndicat et soutiennent que la situation « n'a pas de conséquences pour la Police Urbaine, il y a trois agents par équipe et c'est une circonstance qui peut se produire à d'autres moments sans rien changer, comme dans le cas d'indispositions » . « Dans ce cas Les quarts de travail et services habituels s'effectuent sans problème« concluent les mêmes sources.

« Tous ça ça cause beaucoup d'inconfort« , car aux difficultés quotidiennes de manque de matériel ou de véhicules s'ajoute désormais le manque de services minimaux ou efficaces de l'équipe ordinaire en raison du fait de surveiller cette série de bâtiments privés 24 heures sur 24 », explique le syndicat dans un communiqué. « Nous ne pouvons pas oublier qu'une enquête judiciaire est en cours et que personne ne doit être empêché d'accéder au bâtiment effondré », répond la municipalité.

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