Nouvelle occasion de danger dans les prisons catalanes. Ce samedi soir, les responsables de la prison Lérida Ils ont dû intervenir face à l'un des événements les plus graves que ce pénitencier ait enregistré au cours des cinq dernières années.
Un prisonnier de nationalité espagnole et un autre maghrébin ont tenté de se livrer à une se battre jusqu'à la mort pour lequel les Espagnols, Raoul G., Il a fait un trou dans le mur de sa cellule avec l'intention présumée de le traverser et d'entrer dans la cellule de son ennemi, Aouladell R., Des sources pénitentiaires catalanes rapportent.
Le détail le plus troublant de l'incident, outre sa grande violence, est qu'il s'agit une cellule dans la zone de détention pour détenus particulièrement dangereux, connu sous l'acronyme DERT, département spécial à régime fermé, une zone censée avoir besoin d'un blindage spécial dans les murs.
Démarrer un radiateur
L'incident s'est produit vers onze heures hier soir, lorsque le prisonnier espagnol, lié au monde des skinheads Casual, Il a explosé face aux insultes de l'autre détenu. Le prisonnier a arraché le radiateur métallique de la cellule et a frappé la pièce jusqu'à provoquer un trou dans le mur, ce qui aurait pu être aidé par l'un des des crochets qui supportent le poids du radiateur, et cela aurait pu servir d'arme si le combat avait été plus loin.
Les agents de sécurité du module 1A, réservé aux détenus les plus dangereux, ont dû maîtriser les deux hommes. L’un d’eux a dû être ligoté pour que la situation n’empire pas.
Souche
Ce cas de violence intra-muros survient alors que les protestations des autorités pénitentiaires catalanes, étendues à celles du reste de l'Espagne, sont encore récentes suite à l'assassinat de Nuria López, cuisinière du centre pénitentiaire Mas d'Enric de Tarragone, aux mains de un prisonnier destiné aux cuisines de l'établissement.
Interrogée par ce journal, Marta R., coordinatrice du syndicat Acaip en Catalogne, dénonce que les autorités pénitentiaires catalanes « vendent du bonisme qui ne se reflète pas dans la réalité. « Ils mettent à la rue des gens qui n'ont pas vraiment été réinsérés. » De l’avis de ce responsable, « ces situations affectent non seulement la sécurité des détenus, mais aussi celle des agents ».