Miss on the Go est une boule chinoise connectée qui permet à ses utilisatrices de faire leurs exercices de Kegel. Elles peuvent également donner le contrôle du sextoy à un partenaire, connu ou inconnu, via une application. Et même faire des rencontres. Tout cela est la réalisation d’une jeune femme originaire de Montréal au Canada. La belle histoire d’une self-made woman qui veut faire plaisir aux femmes.

Vous êtes dans doute familier avec les boules chinoises ou boules de geisha ? Les applications pour smartphones et les sextoys connectés n’ont plus de secrets pour vous ? Il vous arrive même parfois, voire souvent, d’aller sur des sites de rencontres pour trouver de nouveaux partenaires à défaut de rencontrer l’homme de votre vie ? Imaginez que vous puissiez faire tout cela sur un seul et même site ?

C’est le défi que s’est lancé Véronique Verreault, fondatrice de la société Miss VV’s Mystery, qui distribue le Miss on the GO. Un défi qu’elle est en passe de réussir avec ce sextoy pensé par une femme pour le plaisir des femmes.

Miss on the Go, un produit destiné au plaisir de la femme d’aujourd’hui

Au départ rien ne prédisposait Véronique Verreault à travailler dans la sextech. Même si elle reconnait utiliser des objets érotiques depuis son adolescence, elle a le parcours classique d’une jeune femme de son époque, libérée, connectée. C’est après ses études de gestion que tout bascule. « Après mes études, je voulais trouver un produit stimulant sur lequel travailler. J’ai trouvé qu’il y avait dans le milieu de l’érotisme, un véritable potentiel » avoue Miss VV, « Beaucoup de produits étaient vulgaires, voire intimidants. Souvent il y avait des femmes nues sur les emballages, je trouvais ça un peu trash. » continue-t-elle. « Je pensais qu’il était possible de faire quelque chose de plus sensuel, de plus adapté à la femme d’aujourd’hui, une femme normale à laquelle on peut s’identifier. Qui ferait moins peur qu’une actrice porno par exemple. C’est ce qui m’a poussé à développer mon projet. »

Le choix des boules chinoises s’est imposé de lui-même. «Je pratiquais les exercices de Kegel depuis depuis très longtemps avec des boules chinoises normales. Et un soir que je sextais en les utilisant, j’ai eu le déclic. Je devais réunir mon sextoy et mon smartphone. »

Tout cela se passe en 2014, ce sont les débuts de la télédildonique. Il y a encore peu de produits disponibles sur le marché. On trouve Vibease, Ohmybod, Lovense et un ou deux autres qui commencent à proposer des sextoys connectés. Véronique Verreault se dit dans un premier temps que c’est trop tard, que ce qu’elle veut faire existe déjà. Mais elle se ravise rapidement « Je voulais proposer un produit qui soit différent, qui soit lié à Kegel et qui apporte un réel bien-être aux femmes. »

Miss on the go

Véronique Verreault, fondatrice de Miss VV’s Mystery

sextoys lovestore

Trois années pour mener le projet à terme

Pendant pratiquement trois années, elle va consacrer toute son énergie à défendre son projet. Elle rencontre des femmes pour les interroger sur leurs désirs, elle fait une étude de marché, réfléchit aux moindres détails, le futur packaging, la silicone médicale pour la fabrication, la technologie notamment le bluetooth. Elle va contacter des spécialistes dans tous les secteurs pour obtenir les réponses à ses questions. Evidemment la partie la plus compliquée sera le financement de son projet. Heureusement, ses études en gestion lui apportent une crédibilité face à des investisseurs toujours frileux quand il s’agit de produits pour adultes

Véronique Verreault se lance dans la sextech avec Miss on the Go

Après des études de gestions, Véronique Verreault se lance dans la sextech avec Miss on the Go

Elle apprend à adapter son discours en fonction de ses interlocuteurs. Parfois elle met en avant la santé et Kegel, à un autre moment, ce sera le plaisir du jeu. C’est difficile mais elle continue. Elle puise son énergie au près de sa famille qui la soutien, ses amis qui croient en elle. Tous comprennent que son Miss on the Go est une petite révolution dans le domaine de la sextech. Même s’ils n’en ont peut-être pas conscience tout de suite.

Pour Véronique Verreault, il était important que ce sextoy soit connecté. « Nous sommes dans une époque où tout se fait avec notre smartphone. On appelle, on envoie des textos, on est sur les réseaux sociaux, on l’utilise pour toute sorte de communication. » explique la jeune entrepreneure. « Au départ, l’application permettait de transformer son smartphone en manette mais je me suis posé la question des couples. Que puis je apporter à la femme qui est dans une relation ? Que puis je proposer à la femme qui se déplace, que ce soit en voyage ou simplement pour aller à l’épicerie faire ses courses ? »

Miss on the Go, trois plaisirs en un

Santé sexuelle, sextoy connecté, site de rencontre, Miss on the Go, trois plaisirs en un

La solution s’est pratiquement imposée d’elle-même. Parallèlement à la connexion du sextoy, elle crée un réseau social, ce qui laisse le choix à l’utilisatrice d’utiliser l’application pour son propre plaisir ou de faire des jeux avec d’autres personnes.

Comment fonctionne Miss on the Go ?

Dans un premier temps, il faut installer l’application sur son téléphone. Ensuite connecter le sextoy en bluetooth. Le reste est tout aussi simple. Grâce à une interface très intuitive « user friendly », la femme a deux possibilités. Jouer seule en choisissant la rubrique « tout le plaisir est pour moi » ou faire ses exercices de kegel « miroir miroir qui est la plus forte ». Et pour celles qui débutent, elles trouveront un petit guide dans cette rubrique.

Si l’utilisatrice a envie de trouver un partenaire, l’application devient une sorte de Tinder, avec des profils qu’elle peut consulter, choisir et envoyer une demande. C’est toujours la femme qui fait le premier pas. Si la demande est acceptée, les deux partenaires sont mis en relation, ils peuvent s’envoyer des messages, des photos, et l’homme aura le contrôle de la boule chinoise. A la fin de la relation, l’homme recevra une note qui sera visible par tout le monde.« C’ était important d’intégrer l’homme dans l’application, même si au départ c’est une appli pour les femmes, je ne voulais pas que les hommes soient oubliés. » explique encore Véronique Verreault. « L’idée est que cela puisse aussi fonctionner comme un site de rencontre. J’ai reçu un très bon accueil de la communauté libertine. C’est aussi un moyen de pimenter sa relation en intégrant une autre personne dans le couple. »

Avec Miss on the Go, Miss VV réalise finalement son rêve : lancer sa propre entreprise dans un marché fascinant où elle peut utiliser ses connaissances, sa formation, sa créativité et sa touche personnelle pour améliorer la vie des femmes et des couples. En combinant la santé sexuelle, le plaisir connecté et un site de rencontre, Véronique Verreault fait entrer le plaisir dans une nouvelle ère en donnant plus de pouvoir et de contrôle aux femmes. Et elle ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin. La prochaine étape : continuer le développement, la communication et la distribution du sextoy avant le lancement d’ici un an de Miss on the Run.

Miss on the Go est disponible sur le site Miss VV’sMystery, sur amazon.ca et l’application sur IOS et Androïd.

Partagez sexhightech.com sur les réseaux sociaux
Sex High Tech
2 Comments
  • Vibromasseurs, l'histoire de vos plus fidèles compagnons - SexHighTech
    24/05/2018 - 11:50

    […] toutes les civilisations, on retrouve des traces de ces objets de plaisir que ce soit en Egypte, en Grèce et tout au long de notre histoire. Jusqu’à la fin du XIXe […]

  • 23/02/2018 - 09:23

    Pas mal du tout ce jouet ! J’ai bien envie d’en acheter un pour ma copine …
    Merci pour votre article 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *