Au départ rien ne prédisposait Véronique Verreault à travailler dans la sextech. Même si elle reconnait utiliser des objets érotiques depuis son adolescence, elle a le parcours classique d’une jeune femme de son époque, libérée, connectée. C’est après ses études de gestion que tout bascule. « Après mes études, je voulais trouver un produit stimulant sur lequel travailler. J’ai trouvé qu’il y avait dans le milieu de l’érotisme, un véritable potentiel » avoue Miss VV, « Beaucoup de produits étaient vulgaires, voire intimidants. Souvent il y avait des femmes nues sur les emballages, je trouvais ça un peu trash. » continue-t-elle. « Je pensais qu’il était possible de faire quelque chose de plus sensuel, de plus adapté à la femme d’aujourd’hui, une femme normale à laquelle on peut s’identifier. Qui ferait moins peur qu’une actrice porno par exemple. C’est ce qui m’a poussé à développer mon projet. »
Le choix des boules chinoises s’est imposé de lui-même. «Je pratiquais les exercices de Kegel depuis depuis très longtemps avec des boules chinoises normales. Et un soir que je sextais en les utilisant, j’ai eu le déclic. Je devais réunir mon sextoy et mon smartphone. »
Tout cela se passe en 2014, ce sont les débuts de la télédildonique. Il y a encore peu de produits disponibles sur le marché. On trouve Vibease, Ohmybod, Lovense et un ou deux autres qui commencent à proposer des sextoys connectés. Véronique Verreault se dit dans un premier temps que c’est trop tard, que ce qu’elle veut faire existe déjà. Mais elle se ravise rapidement « Je voulais proposer un produit qui soit différent, qui soit lié à Kegel et qui apporte un réel bien-être aux femmes. »
[…] toutes les civilisations, on retrouve des traces de ces objets de plaisir que ce soit en Egypte, en Grèce et tout au long de notre histoire. Jusqu’à la fin du XIXe […]
Pas mal du tout ce jouet ! J’ai bien envie d’en acheter un pour ma copine …
Merci pour votre article 😉