Salvador Illa défend que l’amnistie soit appliquée « rapidement » à Puigdemont

Le candidat à la présidence de la Generalitat, leader du PSC, Salvador Illaa commencé son discours d’investiture en défendant l’application de la amnistie de façon « agile et rapide » et « sans subterfuge » pour Carles Puigdemontdont on ignore où se trouve après avoir participé à la réception organisée par les entités indépendantistes. « Je veux exprimer ma volonté et celle de mon groupe que rétablir pleinement les droits de tous les citoyens et groupes, l’application de la loi d’amnistie actuelle », a-t-il déclaré.

Même si le dirigeant se montre toujours prudent lorsqu’il s’adresse au pouvoir judiciaire, il a exigé « respect » de ce qui a été décidé par le pouvoir législatifen l’occurrence, au Congrès des Députés, un message dirigé contre le refus de la Cour Suprême d’appliquer l’amnistie au délit de détournement de fonds qui pèse sur l’ancien président pour l’organisation du 1-O. La séance plénière d’investiture a débuté ponctuellement à 10 heures du matin, la place de Puigdemont étant vide. Le président du Parlement, Joseph Rulla déjà prévenu qu’il suspendrait la séance plénière au cas où le leader des Junts serait arrêté, une hypothèse qui ne s’est pas concrétisée pour l’instant.

« Je peux le dire plus fort mais pas plus clairement », a insisté Illa après le leader des Junts : Albert Batetl’a accusé d’être un « Président espagnol » endosseur du « répression »maintenant avec la recherche et la capture de Puigdemont en cours. Cependant, le leader du PSC s’est vanté d’avoir fourni « plus de députés » que n’importe quel autre parti catalan pour approuver l’amnistie au Congrès, où il compte 19 parlementaires. « Nous l’avons fait sans hésitation », a-t-il déclaré.

Le débat, en cours

Le leader du CPS a commencé son discours d’investiture selon le scénario prévu. Inébranlable face à l’incertitude quant au sort de Puigdemont, le leader du CPS, Salvador Illaest monté à l’estrade du Parlement, prêt à présenter ses lettres de créance pour prêter serment en tant que président de la Generalitat. 45 minutes de discours. Ni un de plus, ni un de moins avec l’intention d’aller à l’essentiel. Conscient que sa proclamation certifie la fin du « processus », du moins tel qu’on l’avait compris jusqu’à présent, il a promis que sa vocation était que les huit millions de Catalans se sentent partie intégrante du « même Catalogne »une « nation ouverte, plurielle et diversifiée » au sein d’un « Espagne plurinationale » dans le cadre d’une Espagne fédérale.

Quelque chose qui arrive aussi, a-t-il défendu, en raison de l’application de l’amnistie. Faire table rase, en laissant derrière soi la judiciarisation qui a tourmenté la politique catalane au cours de la dernière décennie, est le pilier d’un « heure différente » cela nécessite une « feuille de route » et des « recettes » différentes de celles du mouvement indépendantiste, qui a jusqu’à présent fixé le cap. Pour le candidat socialiste à la présidentielle, cette Catalogne est celle que le Gouvernement de Catalogne a déjà commencé à construire. Père Aragonèsdont il assume l’héritage sans nuances.