Des villages vacances avec des robots sexuels. L’idée vous parait-elle scandaleuse ou une solution d’avenir pour limiter le tourisme sexuel ? Avec le développement des poupées sexuelles cette idée commence à faire son chemin et ouvre le débat autour des femmes articielles.

La technologie a transformé nombre d’expériences humaines, que ce soit dans la communication, la rencontre ou les simples échanges humains. La manière dont les gens peuvent avoir des relations sexuelles a également changé à cause ou grâce à la technologie. La pornographie est toujours considérée, par certains, comme dangereuse pour l’individu. Les sextoys et le sexe virtuel apparaissent de plus en plus comme une nouvelle sexualité. Mais c’est surtout l’arrivée des robots sexuels qui pose de nouvelles questions sur l’évolution des rapports humains. Avec l’idée de voir apparaître des villages vacances avec des robots sexuels.

La poupée sexuelle, de plus en plus médiatisée est une raison de satisfaction pour beaucoup et un motif d’inquiétude pour d’autres. Des experts estiment qu’elle pourrait remplacer des partenaires humains au lit, voire prendre la place des prostituées dans certains cas grâce à l’intelligence artificielle. On voit d’ailleurs de plus en plus de maisons closes avec des poupées adultes ouvrir un peu partout en Europe.

Un nouveau concept est en train d’apparaître et il pourrait avec un impact important sur les voyages. Des villages vacances avec des robots sexuels. Des experts disent que les vacanciers pourraient affluer dans ces hôtels cyborg où des poupées sexuelles, avec une peau proche de la peau humaine, seraient proposées dans des destinations aussi populaires qu’Amsterdam ou Bangkok.

Des robots sexuels aux multiples personnalités

Une autre manière de lutter contre le tourisme sexuel qui pousse les hommes à voyager dans ces pays pour des motifs pas toujours respectables. Les robots sexuels vont devenir de plus en plus réalistes, capables d’imiter des humeurs, d’avoir des émotions. Ils pourront être charmants spirituels et pourquoi pas tomber amoureux. Ils pourraient dans un premier temps avoir une douzaine de personnalités qui pourraient être activées manuellement depuis son smartphone.

Pour Lynne Hall, du département de sciences informatiques de l’université britannique de Sunderland, citée par le HuffingtonPost : « Les robots pourraient créer une expérience sexuelle fantastique. Il y a plein d’avantages au sexe avec les robots… C’est sûr, vous n’attrapez pas de maladie, vous pouvez contrôler. » Et toujours selon elle, « il n’y aucun risque de les voir supplanter le sexe entre humains. »

villages vacances avec des robots sexuels
La carte mondiale des futurs villages vacances avec des robots sexuels.   source : dailystar

Le site anglais dailystar s’est même avancé à créer un carte du monde de ces villages vacances avec robots sexuels. Pour lui pas de doute qu’Amsterdam sera la première destination, suivie rapidement par les Philippines, la Thailande, le Mexique pour ne citer que les destinations les plus connues. Chaque village proposant des modèles différents.

Pour la néozélandaise Michelle Mars, qui a co-écrit « Robots, Men and Sex Tourism » (Robots, hommes et tourisme sexuel) avec le futurologue Ian Yeoman, on se rendra dans ces nouveaux bordels de la même manière qu’aujourd’hui on va au spa.

« Nous serons transportés de nos vies ordinaires voire banales vers un nouvel environnement, un inconnu, où tout sera possible. Ensuite, nous retournerons à nos vies habituelles, mais nous serons à jamais changés par l’expérience. »

Vous vous souvenez peut-être du film »Mondwest » ? On semble lentement mais surement en prendre la direction. En espérant seulement que cela ne finisse pas de la même manière.

Sources : DailystarHuffingtonPost

Sex High Tech
1 Comment
  • Maison de poupées sexuelles, la carte du monde des bordels 2.0
    27/04/2018 - 09:32

    […] début de l’arrivée des poupées sexuelles, beaucoup tablaient sur la création de villages vacances, s’inspirant des différents films de science fictions comme West World et peu avaient envisagé […]

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