PARIS POIGNÉE | Plusieurs personnes blessées dans une attaque au couteau en gare de Paris

Ce samedi matin un homme blessé trois personnes lors d'une agression au couteau et au marteau à la gare de Lyon. Les faits se sont produits quelques minutes après huit heures du matin dans cette grande gare de l'est de Paris. Pour l'instant, les motivations de l'agresseur sont inconnues, même si les agents chargés de l'enquête Ils ne privilégient pas l'hypothèse qu'il s'agisse d'une action jihadiste. Cette attaque intervient quelques semaines après que la France a abaissé son niveau d'alerte antiterroriste, qui était au plus haut à l'automne en raison de la crainte des répercussions sur le territoire français de la guerre dévastatrice à Gaza.

Deux des victimes a subi des blessures légères et le troisième plus grave, a indiqué la préfecture de police de Paris. L'un des blessés est un homme âgé qui faisait obstacle à l'agresseur. « Il y a une intervention des forces de l'ordre et des secours dans les halls 1 et 3 » de la Gare de Lyon, a indiqué la police sur le réseau social X. Cet événement a légèrement affecté la circulation dans cette gare, d'où partent les trains qui vont de la capitale française à Barcelone.

Les motivations de l'attaquant sont inconnues.

officiers de police Ils ont rapidement arrêté l'agresseur. Le parquet antiterroriste n'a pas pris en charge, du moins pour l'instant, l'enquête sur cet événement, qualifié de « tentative d'homicide ». L'agresseur, âgé de 32 ans, est originaire du Mali et dispose d'un permis de séjour en Italie depuis 2016, qui lui permet de circuler librement dans les pays de l'espace Schengen. Il n'a fait aucune proclamation lors de l’attaque et n’a pas non plus de casier judiciaire. « C'est un profil à mi-chemin entre celui d'un SDF et celui d'une personne atteinte de troubles mentaux », a expliqué une source policière au journal conservateur. Le Figaro.

Cet événement survient 20 jours après que la France a abaissé son niveau d'alerte antiterroriste le 15 janvier. Il l'avait porté au maximum le 13 octobre après l'assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras (nord de la France) par un jeune jihadiste tchétchène. Un touriste philippin-allemand avait également été tué le 2 décembre dans une attaque au couteau et au marteau perpétrée par un Français d'origine iranienne sur un pont près de la Tour Eiffel. L'escalade sanglante depuis le 7 octobre du conflit palestino-israélien fait craindre aux autorités françaises d'éventuelles répercussions sur leur territoire. La sécurité sera sans aucun doute l'un des défis du Jeux olympiques et paralympiques l'été prochain à Paris.