Le juge García Castellón ouvre une autre enquête sur le tsunami démocratique pour la visite de Felipe VI à Barcelone

Le juge du Tribunal National Manuel García Castellón semble avoir l'intention de imposer un rythme d'enseignement frénétique à la cause dans laquelle il enquête depuis 2019 les manifestations appelées par le Tsunami Democràtic. Si ce jeudi la comparution de deux policiers blessés dans la Via Laietana et sur la Place d'Urquinaona et n'a pas exclu « l'ambiance homicide » de l'agressiona accepté ce vendredi une nouvelle série de procédures pour enquêter sur les autres actions dont la plateforme a encouragé l'assistance, parmi lesquelles une nouvelle: celles liées à unVisite du roi Felipe VI à l'occasion des prix Princesse de Gérone.

Dans une ordonnance de 14 pages notifiée ce vendredi aux parties, le juge donne son accord à un total de 10 procédures qui vont de la demande de nouveaux rapports à l'insistance sur ceux qu'il a demandés et n'a pas encore reçus concernant l'assistance reçue par le citoyen français décédé alors à la suite d'une crise cardiaque lors du blocus de l'aéroport ou en relation avec la coupure de l'AP-7 près de La Jonquera, dans laquelle il exige des Mossos d'Esquadra toutes les informations dont ils disposent, ainsi que toutes les informations dont ils pourraient être en possession des autorités françaises.

Performance « en tête »

Jusqu'alors, ce que l'on savait des actions enquêtées, parmi lesquelles figurent également les activités menées lors de la journée de réflexion sur les élections du 10 novembre 2019, l'occupation des magasins Ibex et le classique Madrid-Barça au cours duquel s'est déroulé le 'Sit et parler' bannière. Mais dans cette résolution, pour la première fois, inclut une référence à certains messages de Josep Campmajo, qui se définit comme un expert en sécurité, avec un individu surnommé 'Xuxu Rondinaire', dont il affirme que « avec une forte probabilité » pourrait appartenir à une force de police, dans laquelle on parle de préparations de sécurité pour une délégation qui « il est entendu qu'il pourrait s'agir d'une délégation royale ». Selon le juge, « la conversation nous permet de déduire que Tsunami Democràtic pourrait avoir en tête de mener certaines actions en relation avec la visite du Roi à Barcelone« .

Le magistrat ajoute que « ce point se déduit d'expressions telles que 'Guard R' qui, selon toute vraisemblance, fait référence à la Garde Royale. La première partie de l'exposé de « Xuxu Rondinaire » semble faire référence à une autre conversation antérieure qui n'est pas disponible, et qui serait le prologue des idées » qu'il expose « qui ne sont autres que l'exposé détaillé du déploiement de sécurité standard effectué lors des voyages du monarquedepuis l'utilisation de routes express de l'aéroport au lieu où se déroule l'événement, y compris la composition de la délégation mobile avec la disposition des véhicules Casa Real, Mossos, ambulances, etc., y compris la reconnaissance effectuée en permanence sur le itinéraire et disposition des forces de police aux carrefours, ponts, intersections… ».

Pour approfondir cette nouvelle piste d'enquête, le juge demande à la Garde civile de enquêter sur les conversations, identifier 'Xuxu Rodondaire' et rendre compte des visites prévues par Felipe VI à Barcelone qui pourraient être discutées les 12 et 13 juillet 2020. En ce sens, il approfondit le fait que l'interlocuteur de Campmajó explique que « quelques heures auparavant, la Garde R a fait des allers-retours tout au long du parcours et rapporte des nouvelles ».

Il lui a même dit : « Explique-moi ce que tu veux faire et je te dirai si ça vaut le coup ou si c'est une perte de temps comme au Camp Nou. Quelques heures avant, ils font deux fois le parcours avec tout l'entourage (sans la personnalité). » Pour le juge, « la référence à 'perdre du temps comme au Camp Nou' conduit inévitablement à l'action menée » après le classique sur Le 18 décembre 2019, « et dont le résultat n'a pas été à la hauteur de ce que l'organisation attendait ». Leur conclusion est que « la conversation nous permet de déduire, non seulement que le tsunami démocratique a maintenu son intention d'agir au mois de juillet 2020, mais quelque chose d'encore plus gravequi parmi ses objectifs pourrait être agir en phase avec l'entourage du Roi ».