La pression de l'eau baissera en mars dans sept municipalités de la région de Barcelone en raison de la sécheresse

Un total de sept municipalités de la zone de Barcelone tu verras pression d'eau réduite en mars prochain. C'est l'une des principales mesures annoncées par le Zone métropolitaine de Barcelone (AMB) ce mercredi 28 février, pour lutter contre les graves effets de la sécheresse qui sévit en Catalogne et pour laquelle le Agence Catalane de l'Eau (ACA) a déclaré l’état d’urgence.

Dans le même esprit, dans les semaines à venir, l'AMB enverra au groupe d'utilisateurs domestiques disposant d'un consommation supérieure à 200 litres par habitant et par jour -la limite marquée par la première phase d'urgence- une lettre dans laquelle «il est demandé intensifier les efforts pour réduire la consommation d’eau et le rapprocher de la moyenne actuelle de la zone métropolitaine. Cela comprend certains 24 000 abonnés nationauxl'équivalent de 1,5% du total des abonnés dans la zone métropolitaine.

Par ailleurs, la lettre rappellera également qu'il existe des actions telles que le remplissage des piscines privées, l'arrosage des jardins privés et le lavage des véhicules – sauf dans les établissements spécialisés – qui ont été interdites tant que dure la crise de l'eau.

Au-delà de la lettre, à partir du 11 mars, la pression du réseau commencera à se réduire dans les communes de Bègues, Cervellon, Corbera de Llobregat, La Palma de Cervelló, Sant Vicenç dels Horts, Sant Just Desvern et Tiana, ces deux derniers s'ajoutent ainsi à la liste qui était déjà prévue au départ. L'objectif, affirme l'administration métropolitaine, est de réduire au maximum l'offre « afin d'étendre le plus possible les ressources au cas où la situation ne s'améliorerait pas à moyen terme ».

Consultées par ce journal il y a quelques semaines, certaines des villes sur lesquelles se profilait déjà la baisse de pression pointaient un grand nombre de fuites janLe système de distribution d’eau, des pannes « difficiles à détecter et à réparer ». De son côté, la maire de Begues, Mercè Estèvea souligné que, dans son cas, « la ville dispose d'un bon réseau de distribution, grâce aux plans d'investissement exécutés par la compagnie des eaux et la Mairie », mais que près de 70% des logements sont « familiaux ou multifamiliaux ». maisons avec jardin -et, en partie, avec piscine-« .

Si la situation actuelle de sécheresse persiste, Il est prévu d'étendre progressivement des mesures visant à réduire la pression sur les autres municipalités, en donnant la priorité à celles qui disposent des ressources les plus élevées. « L'évolution des prochains mois nous permettra de décider quelles communes seront concernées », commente l'entité.

Sanctions économiques

Au cas où il serait détecté que Un utilisateur a fait « un usage non autorisé de l’eau », la Région Métropolitaine de Barcelone rappelle que les mairies ont le pouvoir d'ouvrir un dossier. Ainsi, ces dossiers, qui seront résolus par l’AMB, « pourront concerner l'application de sanctions économiques».

De la même manière, l'AMB enverra également une lettre spécifique à environ 250 utilisateurs supplémentaires, considérés comme «gros consommateurs« -parmi lesquels figurent certaines industries ou grands magasins-, qui dépassent les 20 000 m³ d'eau par an et qui sont raccordés au réseau de distribution d'eau.

Dans ces cas, poursuit l'entité métropolitaine, « un résumé des mesures d'économie d'eau mises en œuvre jusqu'à présent sera demandé, dans lequel une distinction est faite entre l'eau de traitement et les autres usages ».

Affectes dus à la descente

En général, la pression du réseau d'eau est déjà réglée pour l'aire métropolitaine aux « limites les plus basses autorisées par le Règlement du service métropolitain du cycle intégral de l'eau ». « La réduction imminente de la pression en dessous de ces valeurs limites du Règlement peut avoir un certain effet sur le service en fonction de différents facteurs, surtout si la consommation est augmentée par rapport à l'actuelle. Avec une consommation réduite similaire à celle actuelle, le les effets seront minimes et pas notable », explique l'AMB.