Le président de la Generalitat, Salvador Illaa annoncé que ce mardi le Gouvernement et le Conseil des Ministres réactiveraient la table Generalitat-État qui doit formuler une proposition pour l’agrandissement de l’aéroport de Barcelone. La table a été créée sous la présidence de Père Aragonèsmais n’a jamais présenté ses résultats. Illa propose maintenant que dans « trois ou quatre mois » cet organisme présente son « travail technique ».
Dans une interview à TV3, il n’a pas voulu dire quoi votre proposition spécifique. Le seul postulat de départ est que l’infrastructure doit « améliorer » et qui doit pouvoir accueillir plus de vols intercontinentaux de ceux qu’il accueille désormais. Il a également assuré que la proposition qui sera présentée aura « la plus grande rigueur environnementale ».
La réforme des aéroports a toujours été un sujet délicat parce qu’à son époque, il générait de nombreuses tensions entre le gouvernement de Pedro Sánchez et la Generalitat de Pere Aragonès. En outre, les partis catalans ne sont pas d’accord. Par exemple, les trois formations qui ont investi Illa Ils ont des positions différentes. Il CFP Dans le passé, il était favorable à l’agrandissement d’une des pistes de l’aéroport ; MRC veut changer l’opérabilité des voies sans toucher à leur longueur, et le Commun Ils ne sont pas favorables à des modifications des infrastructures de peur d’affecter la biodiversité de la région. Delta du Llobregat.
Cette fois, la méfiance entre les L’État et la Generalitatpuisque les cadres socialistes siégeront des deux côtés. Cependant, il n’est pas garanti que le chemin soit beaucoup plus facile. Illa n’en possède que 42 135 députés du Parlement et dans sa réforme aéroportuaire, il ne peut pas déranger ses partenaires d’investiture -ERC et Comuns- s’il veut compter sur eux pour approuver ultérieurement les premières lois du corps législatif.
Le nouveau financement : « toutes taxes »
L’une de ces lois qui marquera le début du mandat sera celle du Budgets catalans de 2025. Le nouveau président a ERC et les Communs pour les faire avancer au Parlement. Pour séduire les Républicains, il a avancé que les comptes seraient mis « plus d’argent pour développer » l’Agence Fiscale de Catalogne. Cette évolution est essentielle pour qu’Illa respecte le pacte qu’elle a conclu avec MRC mettre en œuvre un « financement unique » en Catalogne.
Le président a évité de qualifier le nouveau financement de concert économiqueune question qui suscite la controverse, mais il a déclaré que l’objectif était d’évoluer vers une « modèle fédéral » dans lequel le fisc catalan collecte « tous les impôts ». La limite qui a été fixée – également d’accord avec ERC– c’est que la Catalogne maintiendra sa solidarité avec le fonds commun de l’État. Mais personne n’a jusqu’à présent fixé de chiffre concret.
Un autre dossier controversé qu’il a sur la table est celui de l’avenir de roche durele macro-complexe de loisirs prévu à Vila-seca et Salou qui n’a jamais été réalisé. PIlla a assuré qu’il respecterait l’accord qu’il a conclu avec les Comuns pour annuler la réduction d’impôts que la Generalitat a approuvée pour les promoteurs. Il n’a pas voulu évaluer si cela porterait un coup dur au projet et a promis de rencontrer les promoteurs.
Drapeaux et convention nationale
Illa a défendu sa décision de récupérer le drapeau espagnol au Palais de la Generalitat pour les réceptions où, n’étant pas obligatoire, il n’était pas placé au préalable. Son argument est que le placement de cette bannière doit être considéré comme un geste de totale « normale » qui ne doute pas, a-t-il assuré, d’être favorable à ce que la Catalogne ait un « une autonomie gouvernementale forte » et sa « personnalité politique » est reconnue.
Dans son accord d’investiture, ERC et PSC Ils ont également convenu de créer un convention nationale pour résoudre le conflit politique catalan. Illa a promis de le lancer lors de la première séance plénière ordinaire du Parlement, qui n’a pas encore de date. Leur idée est que cette convention soit présidée par ERC et soit un forum avec la présence de tous les partis catalans pour qu’il y ait « dialogue » sur le moment politique.