La relation de l’Allemagne avec la prostitution est une vieille histoire qui remonte pratiquement au Moyen-Age où l’on trouvait des « Frauenhäuser » (maisons de femmes) et qui permettaient entre autre de collecter de forts impôts. En 1967, la premier Eros Center ouvre ses portes à Hambourg et en 2002, à l’’initiative du Parti des Verts, la prostituation est légalisée. Difficile de dire combien il existe d’établissement en Allemagne, les chiffres varient de 3000 à 5000 et à Berlin, la capitale, en compterait près de 500.

Il était normal que la sextech s’empare de ce marché qui compte pas loin de 450 000 travailleuses du sexe.

Ohlala, le Uber des « paid dates »

sexhightech.com vous présente ohlala.com et undercoversapp.com. Deux services aux fonctions différentes, même si la finalité est commune, rencontrer des escort girls online.

Ohlala est un site web qui permet à des hommes d’indiquer différentes requêtes comme l’heure du rendez vous et le budget qu’ils sont prêts à dépenser. Ces informations sont envoyée aux femmes qui sont inscrites sur le site et qui répondent quand elles acceptent les demandent. Ils ont alors accès à un chat privé où ils peuvent finaliser leur rencontre. Le rendez vous est pris, il ne reste plus qu’à passer à l’acte.

Le site propose une interface extrêmement sobre, sans aucune photo. Elles ne sont visibles que dans le chat privé.

 

 

A l’origine de ce service, Pia Poppenreiter. Au départ, elle crée un site mais est confronté à quelques soucis, les temps de réponse sont jugés trop longs et souvent associés à une annulation. Les femmes, dont on voit les photos, n’ont pas envie d’être cataloguées comme prostituées. Certaines le font occasionnellement pour arrondir leurs fins de mois ou pour l’excitation.

Pia Poppenreiter décide donc de fermer son site mais reste convaincue qu’il y a un véritable marché à prendre. En 2015, elle lance donc Ohlala à Berlin, en allemand et rapidement en anglais.

L’idée est très simple explique Pia Poppenreiter : « Une personne veut être payée, une autre veut payer. Quoi que ces deux personnes veulent faire – accompagner à un dîner ou finir dans un lit – c’est une affaire privée et tout est convenu dans le chat avant la rencontre. »

Souvent comparée à Uber, Ohlala n’impose pas la personne la plus proche du client, comme les fait le service de chauffeur privé. Tout est fait pour que ce soit les femmes qui décident si elles ont envie de répondre à la demande ou pas. Il n’y a aucune obligation.

Pia Poppenheimer est une ancienne banquier d’affaire, titulaire d’un diplôme en business et d’un master en éthique des affaires. Rien à voir avec le domaine dans lequel elle travaille désormais. Mais il semble qu’elle soit sur quelque chose d’important « Si Ohlala réussit, il peut supprimer tous les intermédiaires habituels de la prostitution. Il donnera aux femmes qui veulent s’inscrire beaucoup plus de possibilités et de pouvoir qu’elles n’en ont maintenant. »

Pour l’instant, il n’existe toujours pas d’application, elles ne semblent toujours pas acceptées par les différentes plateformes de chargement. Mais le site fonctionne parfaitement sur mobile. Il est disponible dans 7 villes…Pour l’instant.

Peppr.it un des premiers sites de prostitution légal

Plus classique dans son fonctionnement puisqu’il propose les profiles complets des femmes, homme ou transsexuels (on dit Peppr) inscrits sur le site, peppr.it n’est autre que l’ancien site lancé par Pia Poppenreiter.

Après avoir crée son compte, l’homme peut choisir sa rencontre de deux manières. Soit en visitant les profils présentés, pour voir ensuite quels sont les services proposés ou indiquer ses recherches, la disponibilité, le sexe, le type de sexualité, le prix qu’il veut payer, l’age, le physique, la taille de la poitrine, les langues parlées.

Le site propose une liste de Peppr correspondant à la recherche, un signe vert indique s’ils sont en ligne pour une rencontre immédiate sinon, il faut planifier.

 

Prostitution légale en Allemagne
Une fois le choix arrêté, les informations sont envoyés sur le portable des deux personnes, client et peppr qui concluent via SMS.
Les paiements se font en ligne, ce qui évite tout soucis pour les deux parties.

Que ce soit sans photos ou avec des profiles complet, ces sites représentent une solution pour les travailleuses du sexe, qu’elles soient professionnelles ou occasionnelles. Et ils devraient se developper quand on sait que la prostitution classique génère un chiffre d’affaire de près de 21 milliards de dollars en Allemagne, des chiffres qui auraient doublé en 20 ans.

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