La deuxième vice-présidente et ministre du Travail, Yolanda Díaz, veut inclure dans les budgets généraux de l’État pour 2025 un aide à la parentalité de 200 euros par moisune mesure qui va commencer à négocier avec son collègue des Droits sociaux, Consommation et Agenda 2030, Pablo Busdintuy.
Dans une interview accordée à RNE, Díaz a expliqué qu’il demanderait à son partenaire gouvernemental d’inclure dans les comptes de l’année prochaine ce permis que Sumar avait dans son programme électoral et qui s’élevait à 200 euros par mois. pour chaque enfant de moins de 18 ans.
Allocation parentale universelle
Pour sa part, Bustinduy a annoncé que la loi sur la famille, actuellement en cours d’examen au Parlement, formaliserait un allocation parentale universelle de 100 euros par mois par le fils et la fille au cours de leurs trois premières années de vie. L’objectif est d’étendre cette aide jusqu’à l’âge de 18 ans.
Le ministre a justifié la mesure par laquelle l’Espagne consacre seulement 1,5% du PIB aux enfants et aux familles, contre 2,4% de la moyenne de l’Union européenne et a estimé que, étant universelle, elle est plus efficace pour réduire la pauvreté des enfants, comme l’indiquent les données. de pays engagés dans l’universalité, comme l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, l’Irlande, la Suède et la Pologne.
Bustinduy a défendu l’efficacité de la mesure pour lutter contre le faible taux de natalité en Espagne. Le ministre souhaite également inclure dans les budgets le prolongation du congé de naissance jusqu’à 20 semainesainsi que le paiement de quatre des huit semaines annuelles de congé parental que le gouvernement a approuvées l’année dernière pour les familles avec enfants de moins de 8 ans.