Berlin - Le salon Venus de Berlin est le rendez vous incontournable de tous les libertins berlinois et bien au delà. C’est un salon probablement unique en son genre. Et sa spécificité ainsi que l’esprit allemand font que cet événement dure depuis plus de 20. Un lieu entièrement dédié à la sexualité, à toutes les sexualités, sans jugement de valeur, sans tabous et dans une tolérance qui fait plaisir à voir.

conseil sexuel

les shows sexe du salon venus de berlin

Au salon Venus de Berlin, on croise tout le monde. Cela va de l’étudiant en jean polo (il faisait très beau en ce week end d’octobre) qui vient s’encanailler au contact de filles sexy, au fétichiste BDSM qui déambule dans une tenue cuir-chaîne-latex qui ne cache pas son penchant pour le style poney. On croise des actrices et des camgirls tatouées, parfois même très tatouées. Un homme se promène entièrement nu pendant les trois jours. Des filles en bas résilles et talons géants ne portent qu’une petite ceinture en guise de jupes. On les retrouve même à l’extérieur fumant une cigarette dans une indifférence totale des gens qui passent. D’autres actrices préfèrent les ensembles lingerie complets, presque un souvenir d’un ancien temps.

Bref on croise tout et tout le monde. Mais malgré les différences il y a un élément que tous ces visiteurs et les exposants ont en commun, c’est le sourire. Ils sont tous heureux d’être là pour ce qui s’annonce comme trois jours de fête.

Des shows très sexe appréciés d'un public de connaisseurs très attentifs

Salon Venus de Berlin, la rencontre des pro et des consommateurs

Un salon sous le signe de toutes les libertés sexuelles

Pour ma deuxième visite du salon de Venus avec un badge sexhightech, j’ai décidé de me concentrer sur tout les produits et les exposants concernant la sextech. Les shows de strip-tease, le séances BDSM, les shows hard sur scène ou l’espace réservé aux femmes voulant voir de beaux mâles se dénuder pour elles, tout cela il est vrai que je suis passé totalement à côté. Volontairement.

Direction donc l’espace réservé aux professionnels pour découvrir les nouveautés en matière de sextoys, poupées, porno vr et autres plaisirs.

Le premier sentiment est une déception. Oui je sais, c’est toujours bien de critiquer. Mais en entrant dans la partie professionnelle du salon, Il y a comme une impression de vide. L’immense stand Reality Lovers qui nous accueillait l’an passé avec ses actrices spécialisées dans les scènes porno en réalité virtuelle n’était pas là. Les grands stands des strip-teaseuses américaines non plus. A la place, plein de stands plus petits mais peut-être plus diversifiés.

Victor Lemeshko, un des organisateurs du salon apporte un réponse à notre petite déception. “C’est vrai que la partie professionnelle est un peu en baisse cette année. Cela est dû au salon Erofame de Hanovre qui est un salon destiné uniquement à faire du business. Mais ce n’est pas très important. Venus est connu pour être à la fois un salon pour le grand public et les professionnels. Et à la fin de la journée, qui achète les produits si ce ne sont les consommateurs. Si vous ne montrez pas la produits aux consommateurs, ils ne prendront rien.” Et Victor Lemeshko ajoute “ C’est notre philosophie, nous avons pensé le salon Venus dans cette optique c’est pour cela que les consommateurs ont librement accès aux deux parties du salon. Les professionnels qui viennent ici peuvent vendre 20 ou 30 000 euros de produits, pourquoi s’en priver.

Stormy Daniels invitée d'honneur du Venus de Berlin

Stormy Daniels invitée d'honneur du Salon Venus de Berlin

Salon Venus de Berlin et sextech mondiale

La sextech européenne au meilleur de sa forme

salon de venus poupée sexuelle
poupée sexuelle salon de venus

Allons donc voir ces sociétés venues présenter leurs nouveautés. Là encore Victor Lemeshko nous sert de guide “Parmi les grandes tendances cette année, il y a les poupées sexuelles. Elle sont de plus en plus réalistes et personnalisables. Mais l’année prochaine, nous espérons avoir des robots sexuels avec AI. Il y a de plus en plus de produits connectés, des sextoys qui se commandent via internet. Et ils sont de plus en plus populaires. Enfin il y a toujours les amatrices en ligne.”

On pourrait situer les entreprises de la sextech dans trois blocs géographiques. L’Amérique, l’Europe et L’Asie. Cette année, l’Amérique n’était pas la plus présente, même si on retrouvait quelques habitués comme le Motor Bunny que nous avions déjà rencontré l’an dernier. Un sextoy monté sur un socle mouvant qui fait penser à une version miniature du rodéo. Mais rien de bien extraordinaire chez l’Oncle Sam.

sistlak venus berlin
sistalk venus berlin

L’Asie, c’est dans le cas présent, essentiellement la Chine qui est présente. Et si je vous dis “poupées sexuelles”, vous ne serez probablement pas surpris. On sait depuis le temps, que c’est en Chine que sont fabriquées la majorité des sexdolls que l’on trouve sur le marché. Même si une société allemande nous disait avoir un modèle fabriqué en France. Étrangement, impossible d’avoir plus d’informations ! (Partie remise)

Venue aussi de Hong Kong, la société Sistalk et ses MonsterPub. Des sextoys originaux avec des nombres rigolos. Mister Devil, Master Godzilla, Doctor Whale proposent une approche totalement différente du sextoy. On vous disait qu’ils voulaient conquérir le monde, ils semblent qu’ils arrivent en force chez nous.

Des sextoys venus du monde entier pour participer à l'augmentation des plaisirs

La France grande absente de la scène sextech

Pourquoi ne voit on pas d'exposants français à Berlin ?

L’Europe et c’est normal tient une place importante dans le salon. Les innovations sont là, comme le nouveau masturbateur F1 pour hommes proposé sur le stand Lelo. Un stand qui donne le sentiment d’être sur sur un grand prix de formule. Sexhightech reviendra prochainement sur ce masturbateur qui comme pour les produits à destination des femmes devrait faire évoluer les sextoys pour hommes dans l’avenir. C’est aussi la marque de fabrique de la société suédoise.

Deux sociétés ont également retenu mon attention. Lôvely qui propose un anneau pennien connecté dont je vous reparlerai plus tard. Mais surtout Eighteen plus une société slovène qui a un pied aux Etats-Unis. Pourquoi plus particulièrement cette société ? Simplement parce que c’est une des très rares sociétés qui propose des sextoys 100% faits à la maison.

Eighteen plus fabrique en effet entièrement ses sextoys, que ce soit la partie silicone et toute l’ingénierie à l’intérieur. Entièrement waterproof, ces sextoys se rechargent par simple contact sur une base, elle, branchée à une prise. En dehors de la batterie qui vient de Chine, l’intégralité du produit est donc totalement européen. Et pour cette simple raison, cette société mérite toute notre attention.

Un peu plus loin dans les allées, je découvre le stand de Mystim, une gamme de sextoy très design et surtout très influencés par l’univers fétichiste et BDSM. Avec ne particularité pour certain sextoys d’envoyer des petits décharges électriques pour stimuler le plaisir. Surprenant pour ne pas dire inquiétant. Il faudra creuser cette nouveauté proposée par une société allemande.

Pourquoi je vous cite les pays d’origine de quelques unes de ces sociétés ? Simplement parce qu’elles sont à l’origine de ma vraie déception. La baisse des stand professionnels n’est rien comparée à l’absence de sociétés françaises.

En résumé, on a des sociétés allemandes, suédoises, slovènes, anglaises. On apprend que Womanizer a racheté l’américain we-vibe, que l’autre fabricant allemand Satisfyer se porte à merveille… Mais où sont les français ? Et ce n’est pas la seule présence d’un logo Marc Dorcel sur un stand qui regroupe plusieurs sociétés de vidéo porno qui suffit à prouver la bonne santé de la sextech made in France. A croire qu’elle n’existe pas !

Partagez sexhightech.com sur les réseaux sociaux
Sex High Tech

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *